L’éco-conduite, ou comportement responsable au volant, semble plus que jamais d’actualité. Cette attitude écologique et citoyenne a tout bon : simple à mettre en œuvre, elle favorise la limitation des gaz à effet de serre, une meilleure sécurité routière, ainsi que des économies de carburant.
Comment devenir un éco-conducteur efficace ? Le point sur la question.
Eco conduire : penser avant d’agir
Anticiper ses déplacements constitue l’une des bases de l’éco-conduite. Si le trajet est court, soit moins de 2 kilomètres, il s’avère extrêmement polluant. Dans ce cas, on peut envisager un moyen de transport alternatif, comme la marche, le vélo ou les transports en commun.
Pour les itinéraires plus longs, il est très avantageux de regrouper au maximum ses rendez-vous pour optimiser le trajet. Par exemple, faire ses courses en rentrant du travail, permet de rentabiliser son temps et sa consommation de carburant.
Un bon entretien de la voiture contribue aussi à une conduite économique et en toute sécurité. Cela implique la vérification de la pression des pneus, environ tous les 1000 kilomètres. Une consommation d’énergie limitée et une meilleure tenue de route à la clé.
La révision régulière des équipements du véhicule reste incontournable . Certains contrôleront eux-mêmes les niveaux de liquide (huile moteur, liquide de frein) ainsi que l’état des équipements de leur automobile. D’autres conducteurs, moins expérimentés en mécanique, feront plus régulièrement appel à un professionnel pour ces opérations.
Une conduite souple et adaptée
Douceur, attention, anticipation et souplesse : 4 qualités pour une éco-conduite exemplaire et réussie.
Lors d’un trajet automobile, les premiers kilomètres sont vraiment polluants et gourmands en énergie. Démarrer en douceur, sans accélération brutale, occasionne moins de dégâts.
Pendant l’itinéraire, la vigilance du conducteur lui évite de réagir dans l’urgence. Être attentif à son environnement, limite les freinages soudains face à un piéton qui traverse, ou devant un ralentissement de la circulation. Anticiper au maximum ces situations est bien plus agréable et sécurisant. Utiliser le frein moteur économise le carburant, réduit le risque d’accident. Sans parler du confort et de la sérénité des passagers…
Comment adopter une conduite souple ? Il est important d’engager rapidement ses rapports de vitesse. L’avantage : le moteur n’est pas en surrégime, il consomme donc moins. Avec cette méthode, le conducteur privilégie une allure constante et stable, principe essentiel de l’éco-conduite.
Différents équipements facilitent un comportement citoyen au volant. On peut citer le régulateur de vitesse, particulièrement utile sur les grands itinéraires. Il y a aussi la fonction « Start and stop », efficace en ville pour couper le moteur au feu rouge ou dans les bouchons.
Enfin, l’éco-conducteur malin n’hésite pas, dans la mesure du possible, à ouvrir les vitres de sa voiture au lieu d’utiliser systématiquement la climatisation. Encore un geste qui allège le budget carburant.
Aller plus loin
Rouler mieux avec l’éco-conduite relève en définitive du bon sens. D’autres possibilités existent pour amoindrir l’empreinte écologique de la voiture.
Le covoiturage gagne du terrain depuis quelques années maintenant. Il s’agit d’une solution idéale pour mutualiser les trajets domicile-travail. Beaucoup ont recours au covoiturage lors de trajets plus longs. Des plateformes sont désormais célèbres pour gérer cette pratique économique et écologique.
Des stages d’écoconduite, proposés par différents organismes, forment l’automobiliste à une circulation apaisée et anticipative. Des entreprises proposent volontiers à leurs collaborateurs ce genre d’accompagnement.
Des applications sur smartphone engagent le conducteur utilisateur à analyser son comportement au volant. Certaines sont plutôt ludiques , avec des challenges incitatifs, d’autres s’orientent davantage vers la pédagogie, en offrant des conseils personnalisés pour améliorer sa mobilité. Pourquoi ne pas essayer ?