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Prévoir les problèmes de dépendance à plus de 60 ans

Le développement d’actions de prévention pour augmenter les capacités fonctionnelles des personnes âgées aide à retarder ou à diminuer les conséquences des maladies chroniques et favorise le « bien vieillir ». Ceci constitue un défi aussi bien pour les proches que pour le pouvoir public. En ce sens, connaître les signes avant-coureurs d’une difficulté progressive permet de prévoir les problèmes de dépendance des plus de 60 ans et de mettre en place une prise en charge adaptée. Le point sur le grand âge et la dépendance.

Repérer les signes annonciateurs de la perte d’autonomie

Le plus souvent, ce n’est qu’à la suite d’une crise imprévue comme la chute, la maladie ou les pertes de mémoire que des décisions sont prises alors qu’il est possible d’identifier certains signaux pour ensuite planifier des actions ciblées, dont l’assurance dépendance. En effet, l’assurance dépendance est souscrite en prévention à une éventuelle perte d’autonomie future. Comme l’anticipation au maximum de cette perte d’autonomie est importante, sachez en reconnaître les signaux et prévoyez des actions appropriées. Ainsi, vous devez être vigilant si vous remarquez un accroissement de la fréquence des problèmes de santé comme des douleurs répétitives, une détérioration rapide de l’ouïe ou de la vue et une hygiène négligée.

L’apparition de troubles de l’équilibre doit aussi vous alerter, car des chutes fréquentes indiquent parfois l’existence d’une pathologie pouvant conduire jusqu’à la perte d’autonomie. Des altérations étranges du comportement évoquent parfois des troubles psychiques et une perte d’autonomie mentale. Elles se traduisent par des colères irrationnelles, des négligences répétées dans l’entretien de la maison, l’accumulation de factures non réglées, le courrier qui s’entasse ainsi que des chèques retournés parce qu’illisibles. Si vous constatez chez votre aîné une alimentation déséquilibrée, des achats alimentaires désordonnés, une difficulté à utiliser les ustensiles de cuisine habituels ou moins de plaisir à cuisiner, vous devez rapidement mettre en œuvre des solutions alternatives pour prévenir la perte d’autonomie. Par ailleurs, si une personne âgée veut rester isolée, néglige son apparence, se désintéresse des activités qu’elle appréciait autrefois ou présente des sautes d’humeur brutales, elle est au bord de la dépression et ceci pourrait également traduire de sérieux troubles de santé.

Mettre en place une prise en charge adéquate

Plusieurs solutions peuvent être mises en place pour prévenir la perte d’autonomie. L’une d’entre elles est l’adoption d’un certain mode de vie, à savoir : consommer une alimentation saine et équilibrée, pratiquer des activités physiques et stimuler le cerveau. En effet, une alimentation saine et équilibrée aide à lutter contre les maladies générant la perte d’autonomie et éloigne la fonte musculaire et la perte osseuse. Ainsi, les personnes âgées doivent consommer cinq fruits et légumes par jour, des aliments riches en protéine ainsi que des produits laitiers et des légumes verts pour leur apport en calcium. En ce qui concerne les activités physiques, il n’est pas nécessaire de forcer, étant donné que le but n’est pas la recherche de performance, mais d’enrayer la sédentarité et le manque de mouvement, de conserver son capital musculaire, d’empêcher les chutes et de repousser la perte d’autonomie.

Parmi les sports les plus plébiscités par les aînés figurent la natation, la marche, la danse et la gymnastique douce. Pour éviter les chutes, il convient aussi d’installer des rampes, barres d’appui et mains courantes, de sécuriser le sol, de ranger les zones encombrées dans la maison et de s’assurer que l’éclairage soit adéquat. Enfin, la stimulation cognitive est aussi très importante afin d’enrayer la perte de mémoire et la confusion mentale qui apparaissent petit à petit avec l’âge. Toute activité intellectuelle et les jeux pour la mémoire stimulent le cerveau et aident à prévenir la perte d’autonomie à ce niveau. Il est également possible de stimuler les facultés mentales et physiques de la personne âgée et de retarder la perte d’autonomie en mettant en place à temps l’aide à domicile.